L’ISTI-IFASIC, c’est bientôt cinquante ans d’existence et le label est loin d’être terni. Bien au contraire, le blason se trouve chaque jour redoré par la qualité des prestations de ses nombreux diplômés disséminés partout à travers le monde. Ainsi, à chaque instant, on découvre au moins une de ces perles qui modèlent et renforcent le très prestigieux quatrième pouvoir.

Cette fois, l’attention est focalisée sur Virginie Lofembe, cette merveille qui suscite admiration et dont le nom est actuellement sur toutes les lèvres à travers les services et couloirs de la Radio-Télévision Nationale Congolaise (RTNC).
Pour tout dire, Virginie Lofembe est un vrai produit ISTI-IFASIC. Elle est de la dix-neuvième promotion ou Bataillon 19, comme on dit. Tout observateur avisé notera sans beaucoup de peine que Virginie Lofembe est une dame de caractère.
Une véritable mosaïque au sein de laquelle cohabitent, dans une harmonie troublante, une juvénilité ruisselante, une convivialité étincelante doublée d’un grand sens de la repartie, une admirable maîtrise de la langue et de la grammaire française, le tout enrobé dans un remarquable sens de l’humour.
Il y a quelques jours, cette dame est entrée dans l’histoire de la RTNC. En effet, pour la première fois, la délégation syndicale de cette prestigieuse entreprise est présidée par une femme. Et elle s’appelle Virginie Lofembe Lokoku. Une vraie battante!
D’ailleurs, parlant du parcours de cette femme d’exception, la chronique note et rappelle que Virginie est cette dame chez qui le concept « révolte » a bien porté bonheur pour l’avoir opérationnalisé à merveille.
En effet, c’est après avoir été excédée par la fermeture intempestive de l’Université de Kinshasa, que Virginie avait dû se résoudre à quitter (la mort dans l’âme) sa très rêvée faculté de droit pour aller cultiver le journalisme à l’ISTI-IFASIC.

C’est encore parce que révoltée par le traitement discriminatoire que subissaient les journalistes de la presse écrite qu’elle avait dû prendre la grave décision de basculer vers la télévision, elle qui faisait déjà la pluie et le beau temps au Journal Vision.
À la RTNC où elle débarqua, Virginie ne tarda pas à faire parler d’elle. On la retrouva à la production, aux programmes, aux informations… Fidèle à sa nature, la fille de Bernard Lofembe (ancien journaliste de Jeune Afrique), commença rapidement à faire bouger les lignes.
De son séjour à l’ISTI-IFASIC, Virginie Lofembe ressasse quelques souvenirs croustillants, notamment les moments inoubliables passés avec ses collègues de promotion. Pour bien faire, elle les a carrément immortalisés à travers son ouvrage « La 19ème promotion (IFASIC), 25 ans déjà, un jubilé vaut bien un discours».
sakola.info/Ifasic.cd